Document réglementaire « listant » les envois réunis dans un lot de groupage, avec des expéditeurs et destinataires multiples. L'arrêté du 9 novembre 1999 lui donne la même force qu'une lettre de voiture dès lors qu'on peut identifier, pour chaque lot ou colis, le nom-adresse de l'expéditeur et du destinataire, avec à chaque fois la nature de la marchandise. A noter que l'arrêté ne parle pas vraiment de bordereau de groupage, mais d'un état récapitulatif.

Engin auxiliaire généralement installé à l'arrière de la cabine et qui permet de lever et de charger des marchandises sur le plateau du véhicule. Trés fréquemment utilisé dans le transport de grumes, de bennes amplirolls ou de masses indivisibles.

Le véhicule est souvent équipé de stabilisateurs latéraux pour sécuriser l'opération de chargement

Toile imperméable en plastique positionnée sur une armature et qui sert à protéger les marchandises des intempéries extérieures. On obtient ainsi une carroserie dite "bâchée" trés fréquemment utilisée dans le transport de marchandises générales (general cargo). Historiquement les bâches s'enroulaient et étaient relevables sur le haut du véhicule. Ce qu'on appelle les "savoyardes".

Au début des années 80, une société anglaise, Tautliner, a développé des bâches souples et coulissantes, suspendues par des roulettes dans la gorge supérieure du véhicule. Fermées, elles sont tendues par des sangles de tension. Appelées techniquement PLSC (parois latérales souples coulissantes), mais plus souvent dénommées Tautliner (du nom de la socité qui les a développées), elles ont rapidement supplanté les savoyardes en raison de leur facilité d'usage.

Seul inconvénient majeur : le risque de vol lié à la découpe de la bâche. Ce qui a conduit plusieurs fabricants à développer des bâches dites "armées", dans lesquelles on intègre des filaments d'acier trés fins, qui ne compromettent pas la souplesse de la bâche mais qui, en cas, de découpe, vont s'agréger et empêcher l'aggrandissement du "trou".

Sur les quelques 350 000 semis-remorques actuellement immatriculées en France, plus de 100 000 sont des véhicules bâchés

Document probatoire renseigné par l'expéditeur reprenant généralement le nom et l'adresse de l'expéditeur, ceux du client destinataire, la date du jour, la désignation précise des produits et les quantités des produits livrés (au niveau de l'UVC ou du carton).

Le BL que l'on qualifie parfois de liste de colisage, n'a pas la même force juridique qu'une lettre de voiture (voir par ailleurs) dans la mesure où il comporte rarement les mentions obligatoires d'une LV. Il n'est donc pas opposable au transporteur, sauf s'il en a eu connaissance et acceptation au préalable (cas par exemple des envois EDI pour la messagerie).

Suite à des périodes de gel important et en vue de protéger la chaussée, restrictions temporaires de circulation imposées par l'Administration.

Carrosserie destinée à transporter à l'air libre des marchandises solides en vrac. On distingue les bennes TP (matériaux de chantier), les bennes dites céréalières (produits agricoles), les BOM (bennes à ordures ménagères)

Le chargement se fait par "le dessus" (sous une trémie, un système de relevage ou à l'aide de grues). Le déchargement par "gravitation". La semi étant levée par un système hydraulique, la marchandise se décharge automatiquement par l'arrière ou sur le côté. Les bennes céréalières sont généralement dotées d'un plancher dit mouvant (pour faciliter le déchargement).

On trouve également une catégorie de bennes un peu particulière, les "amplirolls" qui sont principalement destinées au transport de déchets. Elles sont déposées en débord chez l'utilisateur. Un porteur vient récupérer la benne en la positionnant sur son châssis à l'aide d'un bras de grue.

Sur les quelques 350 000 semis-remorques actuellement immatriculées en France, on compte près de 40 000 bennes TP et un peu moins de 10 000 bennes céréalières

Terminologie qui fait partie de l'histoire (on est bien avant Internet !!). L'ancêtre des bourses de fret. Les expéditeurs allaient dans ces bureaux pour indiquer les chargements qu'ils avaient à disposition. Et les transporteurs passaient régulièrement dans ces bureaux pour proposer leurs services.

Les bureaux de fret étaient généralement gérés par les Organisations Professionnelles du Transport Routier. Ils ont disparu progressivement avec l'avènement du Minitel dans les années 80 (le 3617 Lamy)

Terme emprunté au transport maritime. Mais qui se répand petit à petit en raison de l'anglicisation du transport routier.

Il s'agit de la réservation d’espace pour transporter des marchandises sur un véhicule par un client (chargeur ou commissionnaire). Le booking porte généralement sur des quantités importantes et se contractualise à l'année.

Palette comportant au moins trois parois verticales.