Attestation de capacité : la liste des diplômes donnant l'équivalence

En Bulgarie, le secteur du transport compte un peu moins de 20 000 entreprises et plus de 150 000 actifs. Près de deux tiers de ces acteurs pourraient être attribués au seul secteur TRM, estime le Comité National Routier dans l'étude qu'il a mis en ligne sur son site (http://www.cnr.fr/content/view/full/38593). Les transporteurs bulgares se sont spécialisés dans le transport entre pays tiers, plus précisément entre les 6 ou 7 pays les plus développés de l’Union européenne, tous à l’Ouest. Ainsi, les camions bulgares ne rentrent que 4 ou 5 fois par an à leur base, en général pour leur entretien et pour des formalités administratives comme le contrôle technique.

Cette caractéristique tien largement à la très forte compétitivité du transport bulgare, en raison notamment des écarts sociaux. Le CNR a analysé de près les conditions d'exploitation des véhicules et de rémunération des conducteurs bulgares. Et il en ressort une productivité particulièrement élevée des transporteurs bulgares liée aux éléments suivants :

-bLe kilométrage annuel atteint des records, plus de 150 000 km par an avec un seul conducteur à bord, jusqu’à 190 000 km par an si son exploitant a recours au double équipage. Les véhicules sont exploités jusqu’à un kilométrage d’environ 1 200 000 kms, ce qui génère des coûts d'exploitation plus faibles que dans le reste de l'Europe.

- Le salaire minimum bulgare est de 214 euros brut par mois, soit le salaire minimum le plus bas de l’Union européenne. Mais cette faiblesse est fortement compensée par des indemnités de déplacement importantes comme c'est le cas dans beaucoup de pays de l’Est de l’Europe. Selon les estimations du CNR, le montant mensuel des indemnités de déplacement d’un conducteur bulgare travaillant exclusivement à l’international s’élève à 1 050 euros, soit trois fois le montant du salaire fixe. En termes de conditions de travail, les conducteurs bulgares réalisent chaque année 1978 heures de conduite, travaillent 242 jours, sur près de 46 semaines.

Résultat final : le coût total annuel d'un conducteur bulgare (salaire+charges+frais de déplacement) est de 15859€ alors qu'en France il est de 46744€. En intégrant les éléments de productivité (kms, nombres d'heures de travail par an), on arrive à un coût moyen horaire de 8.02€ et un coût kilométrique de 0.44€, alors qu'en France les niveaux se situent respectivement à 30.27€ et 0.44€, soit un rapport allant de 1 à 4.

En Bulgarie, le secteur du transport compte un peu moins de 20 000 entreprises et plus de 150 000 actifs. Près de deux tiers de ces acteurs pourraient être attribués au seul secteur TRM, estime le Comité National Routier dans l'étude qu'il a mis en ligne sur son site (http://www.cnr.fr/content/view/full/38593). Les transporteurs bulgares se sont spécialisés dans le transport entre pays tiers, plus précisément entre les 6 ou 7 pays les plus développés de l’Union européenne, tous à l’Ouest. Ainsi, les camions bulgares ne rentrent que 4 ou 5 fois par an à leur base, en général pour leur entretien et pour des formalités administratives comme le contrôle technique.

Cette caractéristique tien largement à la très forte compétitivité du transport bulgare, en raison notamment des écarts sociaux. Le CNR a analysé de près les conditions d'exploitation des véhicules et de rémunération des conducteurs bulgares. Et il en ressort une productivité particulièrement élevée des transporteurs bulgares liée aux éléments suivants :

- Le kilométrage annuel atteint des records, plus de 150 000 km par an avec un seul conducteur à bord, jusqu’à 190 000 km par an si son exploitant a recours au double équipage. Les véhicules sont exploités jusqu’à un kilométrage d’environ 1 200 000 kms, ce qui génère des coûts d'exploitation plus faibles que dans le reste de l'Europe.

- Le salaire minimum bulgare est de 214 euros brut par mois, soit le salaire minimum le plus bas de l’Union européenne. Mais cette faiblesse est fortement compensée par des indemnités de déplacement importantes comme c'est le cas dans beaucoup de pays de l’Est de l’Europe. Selon les estimations du CNR, le montant mensuel des indemnités de déplacement d’un conducteur bulgare travaillant exclusivement à l’international s’élève à 1 050 euros, soit trois fois le montant du salaire fixe. En termes de conditions de travail, les conducteurs bulgares réalisent chaque année 1978 heures de conduite, travaillent 242 jours, sur près de 46 semaines.

Résultat final : le coût total annuel d'un conducteur bulgare (salaire+charges+frais de déplacement) est de 15859€ alors qu'en France il est de 46744€. En intégrant les éléments de productivité (kms, nombres d'heures de travail par an), on arrive à un coût moyen horaire de 8.02€ et un coût kilométrique de 0.44€, alors qu'en France les niveaux se situent respectivement à 30.27€ et 0.44€, soit un rapport allant de 1 à 4.